Le Pecq-sur-Seine
Au Moyen-âge, Aupec était un village de vignerons appartenant à l’abbaye de Saint-Wandrille. Le port s’est fortement développé en raison des marchands qui, ne souhaitant pas payer de droits de péage entre Aupec et Paris, débarquaient leurs marchandises et continuaient par la route leur voyage.
Au XVIIe siècle, la ville profite de la présence de Louis XIV à Saint-Germain-en-Laye pour se développer, de nombreux agriculteurs et ouvriers s’y installent pour subvenir aux besoins divers de la Cour.
À la Restauration, Le Pecq devient un port marchand très actif et est choisi comme terminus de la première ligne de chemin de fer française, inaugurée le 24 août 1837 par la reine Marie-Amélie. Le trajet, de la place de l’Europe à Paris (la gare Saint-Lazare ne date que de 1843) à la rive droite du Pecq (actuel emplacement de l’école Wilson) avait duré vingt-cinq minutes.
Les touristes affluent alors, attirés par le charme du village, l’agrément de ses rives et la présence d’un important établissement thermal, le "Spa Français" qui fonctionna jusqu’en 1904.
Les Parisiens viendront longtemps passer leur week-end dans la bourgade et y profiter des plaisirs de l’eau à 15 km de la capitale. A partir de 1878, un bateau à vapeur, sorte de bateau-mouche doté d’une salle à manger, assurait un service quotidien de mai à septembre entre le Pont-Royal à Paris et Le Pecq. Cette navette fut supprimée en 1925.
Avant la Seconde Guerre Mondiale, Le Pecq n’était encore qu’un bourg de 5 000 habitants dont les maisons étaient regroupées sur la rive gauche de la Seine. Une partie de ses terres était occupée par des jardins maraîchers et des vergers. La reconstruction après guerre allait faire rapidement évoluer la population : près de 7.000 habitants en 1955, 10.000 en 1960, plus de 16.000 en 1970, chiffre autour duquel elle s’est maintenant stabilisée.
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